Sarah Bernhardt

Portrait par Nadar, 1864
Sarah Bernhardt photographiée par Nadar

Sarah-Marie-Henriette Bernardt ou Henriette-Marie-Sarah Bernardt dite Sarah Bernhardt, née le 22 octobre 1844 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris également, est une tragédienne, directrice de théâtre, sculptrice, peintre, écrivain, actrice de cinéma, et surtout une actrice majeure du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Sommaire

Biographie

Fille de Judith-Julie Bernardt (1821-1876), courtisane, et d'un notable havrais Edouard Viel qui ne l'a pas reconnu mais lui a légué une petite somme d'argent.

Une plaque qui mentionne sa naissance est apposée rue de l'École de Médecine.

Comme tant d'autres comédiennes à l'époque, elle dût se livrer dans sa jeunesse à la prostitution selon un rapport de la police des mœurs[1].

En 1893, elle prend la direction du Théâtre de la Renaissance du boulevard Saint-Martin, puis, en 1899, du Théâtre des Nations de la place du Châtelet qu'elle va rebaptiser Théâtre Sarah Bernhardt. Sous l'Occupation, du fait des origines juives de Sarah Bernhardt, il va devenir le Théâtre de la Cité, à la Libération il reprend son nom d'avant-guerre. En 1957, il redevient le Théâtre des Nations et en 1968, il prend le nom actuel de Théâtre de la Ville.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1914. Elle est amputée de la jambe droite en 1915 à la clinique Saint-Augustin de Bordeaux, à l'âge de 70 ans, en raison d'une tuberculose osseuse du genou, ce qui ne l'empêche pas de continuer à jouer assise ni de rendre visite aux poilus sur le front durant la grande Guerre.

Celle qu'on surnommait la Divine ou le monstre sacré meurt le 26 mars 1923.

Sarah n'eut pas d'obsèques nationales, mais des obsèques populaires et énormes. Elle est enterrée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 44).

Hommages

Le square Sarah Bernhardt, un espace vert du 20e arrondissement de Paris, à la limite de Paris, lui rend hommage. Un monument à Sarah Bernhardt, du sculpteur François Léon Sicard, est installé en 1926 pplace Malesherbes, devenue la place du Général Catroux

Annexes

Voir aussi

Notes et références

  1. [http://clio.revues.org/6973 Florence Rochefort, « Le livre des courtisanes. Archives secrètes de la Police des mœurs (1861-1876). Texte présenté par Gabrielle Houbre, Paris, Tallandier, 2006, 637 pages. »]