Sosa-Stradonitz

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Sosa-Stradonitz 
système de numérotation utilisée pour une généalogie ascendante (la plus utilisée). Attribue à chaque ascendant un numéro :

Vous portez le no 1, votre père porte le no 2, votre mère le no 3, votre grand-père paternel porte le no 4, votre grand-mère paternelle porte le no 5.

La numérotation ascendante Sosa-Stradonitz (dite Sosa)

Méthode de numérotation des ancêtres pour l'ascendance. Inventée en 1590 par l'historien allemand Michel Eyzinger. (Thesaurus principum hac aetate in Europa viventium, quo progenitores eorum... simul ac fratres et sonores inde ab origine reconduntur... usque ad annum... Cologne, 1590, Editions G. Kempensem, in 8°, pièces liminaires, 223 pages (Bn : G 1760 [1]) ; réedité en 1591, in 8°, pièces liminaires, 263 pages (Bn : G 17461 [1])) Elle fut reprise en 1676 par un moine espagnol Jérôme de Sosa (Noticia de la gran casa de los marqueses de Villafranca) et en 1883 par Galton. Enfin au XIXe siècle, Stephane Kekule von Stradonitz, chimiste allemand (1829-1896), améliore la méthode et l'utilise dans son ouvrage Ahnentafel-Atlas en 1896. [En chimie pour étudier la structure du benzene et d'autres corps organiques, on entend parler de la structure de Kekule. C'est la même personne! Chimiste de metier et généalogiste à ses heures. Il a laissé à la postérité les deux composantes de son nom, une dans chaque domaine !"]

Anglo-saxon  : la méthode "Sosa-Stradonitz" est aussi souvent appelée "Ahnentafel" (d'après l'ouvrage publié par Stradonitz). Ca désigne en ce cas le plus souvent une liste d'ascendance. Les logiciels anglo-saxons permettent d'éditer une liste Ahnentafel avec cette numérotation. Par contre, le plus souvent, ils n'affichent pas ce numéro dans les écrans de visualisation et de saisie contrairement aux habitudes des logiciels français pour la raison que ce numéro n'est pas fixe et dépend du choix du probant. Ils affichent le numéro fixe attribué à l'individu par le logiciel ou le généalogiste (RIN, REFN, AFN).

Résumé
Chaque ascendant direct porte un numéro déterminé. L'individu dont on étudie l'ascendance porte le n° 1. Il est appelé le de-cujus (celui dont on recherche les ancêtres). Vous avez le numéro 1, votre père porte le n° 2, votre mère le n° 3, votre grand-père paternel le n° 4, votre grand-mère paternelle le n° 5, etc.
Règles
Les hommes portent un numéro pair et les femmes un numéro impair. Dans un couple le numéro de la femme correspond au numéro de l'homme plus 1. Un père porte un numéro équivalant au double de celui de son enfant. Formule : la personne cotée (n) a pour père 2n et pour mère 2n+1. Exemple 63 a pour père 126 et pour mère 127.
Conséquences  :
Permet avec le numéro d'un individu de repérer si c'est un homme ou une femme, les parents et l'enfant (qui conduira jusqu'à vous) dans une ascendance en ligne directe. Exemple : 111 est une femme, épouse de 110 dont l'enfant est 55.

Chaque ancêtre a un numéro qui ne dépend que de la filiation avec l'origine et pas de l'ordre de découverte. La découverte d'un nouvel ancêtre ne remet pas en cause la numérotation. C'est le système de très loin le plus utilisé pour l'ascendance.

Inconvénient :
ne concerne QUE les ancêtres directs d'UNE seule personne. Les numéros ne peuvent pas être réutilisés par un autre généalogiste. En cas d'implexe, un ancêtre peut avoir plusieurs numéros.

Annexe

lien connexe

  • Numéroter A quoi sert une numérotation ?
  • Aboville (parfois écrit Abovile), système de numérotation utilisé pour une généalogie descendante.


lien externe

Article technique sur http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=248&var_recherche=numerotation+sosa