Chapelle Saint-Aignan
La chapelle Saint-Aignan est une chapelle du XIIe siècle, sur l'île de la Cité.
Origine
Chapelle fondée en 1120 ou 1121 par Étienne de Garlande, doyen de Saint-Aignan d'Orléans, chanoine de la cathédrale de Paris, archidiacre en 1104 et chapelain de Philippe Ier qui le nomme garde du sceau royal. Il conserve sa charge sous Louis VI qui lui donne en 1121 la charge de sénéchal de France.
Adossée aux remparts, la chapelle faisait partie du quartier canonial.
Cette chapelle est présente sur les plans de Paris en 1760 et 1771.
Cette chapelle est la seule subsistante de la vingtaine d’églises et chapelles que comptait la Cité, en sus de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle, au XIIe siècle. Elle est vendue comme bien national à la Révolution. Les restes de la nef, 19 rue des Ursins, sont classés aux monuments historiques par arrêté du 29 juin 1966[1] et les vestiges du chœur, 24 rue Chanoinesse, sont classés aux monuments historiques par arrêté du 29 septembre 1995[1].
À noter
Cette chapelle n'est pas ouverte au public, il n'est donc pas possible de la visiter, ne semble pas être ouverte pour les journées du patrimoine, ce qui, pour un vestige roman de Paris, serait une aberration, à vérifier donc.
Voir aussi
- Rues de Paris et de ses faubourgs entre 1760 et 1771, correspondances avec les rues actuelles
- [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bulmo_0007-473x_1999_num_157_3_2317 Grant Lindy, Héber-Suffrin François, Johnson Daniele. La chapelle Saint-Aignan à Paris. In: Bulletin Monumental. Tome 157 N°3, année 1999. pp. 283-299.]
- [http://www.paris.catholique.fr/656-La-chapelle-Saint-Aignan.html La chapelle Saint-Aignan sur le site du diocèse de Paris]
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00086251 « Notice no PA00086251 », base Mérimée, ministère français de la Culture.]